En attendant que d’autres anciens ( des papys comme moi ) se manifestent et avant que j’en oublie totalement les paroles, voici une chanson que nous chantions à tue tête en certaines occasions à "Saint Mich ".
Vue aérienne de l' ORPHELINAT SAINT-MICHEL-EN-PRIZIAC . ( Editions aériennes COMBIER IMP. Macon .) Cette carte a voyagé en juillet 1957
Ce qui est le plus terrible chez un enfant, ce n'est pas de savoir qu'il n'est pas aimé, et pourtant c'est important, mais c'est de ne pas pouvoir Aimer parce que ce noble sentiment est rejeté des autres.
Merci à Daniel ROUXEL . ( Lui aussi " Enfant Maudit " . Un " pays " également . Mégrit c'est la banlieue de Dinan )
Groupe d’élèves du primaire de l' Orphelinat Saint-Michel-en-Priziac près de Langonnet Morbihan. ( Oeuvre des Orphelins Apprentis d’Auteuil )
La " Section " et les instituteurs posant pour la photo annuelle devant la chapelle Saint Joseph . En primaire il y avait à cette époque 4 sections .
Je me trouve exactement entre l' Abbé KELLER et l'instituteur Monsieur Louis MARZIN ( 1955-1956 )
Orphelinat SAINT-MICHEL-EN-PRIZIAC près de LANGONNET ( 56 ) photo annuelle de la section . ( 1955-1956 ? )
Chronique de SAINT-MICHEL-en-PRIZIAC ( 1856 - 1956 ) par le Révérend Père René Piacentini .
Un livre parmi tant d'autres sortant de l'imprimerie des Orphelins-Apprentis d'Auteuil de l'orphelinat Saint-Michel-en-Priziac .
Chronique de Saint-Michel-en-Priziac 1856-1956. Cent ans au service de l’enfance déshéritée.
Ouvrage écrit par le R.Père René PIACENTINI , résumant un peu trop brièvement à mon goût, un siècle d’histoire de Saint-Michel.
Ce livre imprimé à l’orphelinat en janvier 1956 est agrémenté de quelques photos, notamment celles des R.P. Jézo et Sabot.
On aperçoit sur cette carte la cour des grands, les apprentis quoi ! Interdiction formelle de se mélanger. Les apprentis avaient le privilège de se procurer le lundi le journal Ouest-France mais uniquement pour les résultats sportifs...
Le lundi était également jour du ciné. Il fallait avoir une moyenne scolaire de 14 sur 30 pour accéder à la séance, sinon : en salle de colle.
Mon meilleur souvenir cinéphile : " L’Homme des vallées perdues " . Le lendemain nous étions tous " Shane " le héros de ce western interprété par Alan Ladd.
La violence d’un autre western a été fatale à notre soirée ciné à nous les sections. C’est ainsi qu’en pleine projection du film les lumières se sont allumées et le père a demandé aux primaires d’évacuer la salle...D’après ce qui m a été dit par la suite, le western comportait une scène de tuerie d’indiens par des tuniques bleues. Plutôt que de couper ce que nous ne devions pas voir le projectionniste avait préféré nous faire regagner notre dortoir. Je ne me souviens plus exactement du nom de ce film.
Autre type de violence des images réprimée également à l'encontre des primaires :
Je m'étais procuré deux images de la taille d'un timbre poste, que l'on trouvaient dans les emballages de gommes à macher , dont l'une représentait GINA LOLLOBRIGIDA .
L' apercevant dans mes mains un père me l'a immédiatement confisquée en me permettant toutefois de conserver l'autre , FERNANDEL ! Et le père de m'expliquer que je n avais pas droit aux images de dames ayant des décolletés .
Il a toutefois omis de me préciser en quoi consistait ce fameux " décolleté " interdit .
Et oui, aussi invraisemblable que cela puisse paraitre en 2007, mes années d'enfermement n'avait pas dégrossi le mâle en devenir